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DG
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029
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Rapports du GRIP
Numéro 7
2016
01
L'équilibre des forces au Haut-Karabakh
L'
ÉQUILIBRE DES FORCES AU HAUT-KARABAKH
Frictions, dissuasion et risque de déflagration
01
GCOI
28001100666330
1
A01
Léo Géhin
Géhin, Léo
Léo
Géhin
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44
00
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29
2012
3080
SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES
29
juillet 2013
3283
SCIENCES POLITIQUES
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01
22
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<p>Historiquement, le caractère « gelé » de la guerre au Haut-Karabakh, autre moyen de désigner le rapport de forces favorable à l'Arménie, était assuré par deux éléments de dissuasion. L'un était technique, et concernait la capacité balistique de l’Arménie de détruire directement le coeur de l’économie azerbaïdjanaise en cas d’attaque trop ambitieuse. L’autre était diplomatique, et concernait l’alliance, ou plutôt la mise sous dépendance, de l’Arménie à la Russie, qui garantissait à la première que la Turquie n’interviendrait pas, et que le rapport de forces ne serait donc pas inversé.<br />
Si l’effectivité du premier élément demeure désormais discutable, le second existe toujours dans les traités, les discours et certains faits, comme les livraisons d’armes. Néanmoins, la politique étrangère de la Russie vis-à-vis de ce conflit implique l’entretien de l’instabilité, afin de s’assurer d’une part une présence militaire à la frontière de l’OTAN, de l’autre maintenir sa crédibilité comme exportateur et pays de transit d’hydrocarbures vers l’Union européenne.<br />
La dynamique générale semble même démontrer certaines approbations tacites de la Russie, du moins une absence de veto, à une reprise des hostilités. Durant les combats d’avril 2016, le président Poutine a tout juste appelé les parties à observer immédiatement le cessez-le-feu. Si les pays européens restreignent de manière stricte les exportations d’armes aux deux belligérants afin de ne pas attiser le conflit, cette politique a également pour conséquence d’accroître la dépendance des adversaires à leurs grandes puissances protectrices, Turquie mais surtout Russie, qui exercent déjà une influence majeure sur les développements ou non-développements de la guerre.</p>
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<p>Historiquement, le caractère « gelé » de la guerre au Haut-Karabakh, autre moyen de désigner le rapport de forces favorable à l'Arménie, était assuré par deux éléments de dissuasion. L'un était technique, et concernait la capacité balistique de l’Arménie de détruire directement le coeur de l’économie azerbaïdjanaise en cas d’attaque trop ambitieuse. L’autre était diplomatique, et concernait l’alliance, ou plutôt la mise sous dépendance, de l’Arménie à la Russie, qui garantissait à la première que la Turquie n’interviendrait pas, et que le rapport de forces ne serait donc pas inversé.<br />
Si l’effectivité du premier élément demeure désormais discutable, le second existe toujours dans les traités, les discours et certains faits, comme les livraisons d’armes. Néanmoins, la politique étrangère de la Russie vis-à-vis de ce conflit implique l’entretien de l’instabilité, afin de s’assurer d’une part une présence militaire à la frontière de l’OTAN, de l’autre maintenir sa crédibilité comme exportateur et pays de transit d’hydrocarbures vers l’Union européenne.<br />
La dynamique générale semble même démontrer certaines approbations tacites de la Russie, du moins une absence de veto, à une reprise des hostilités. Durant les combats d’avril 2016, le président Poutine a tout juste appelé les parties à observer immédiatement le cessez-le-feu. Si les pays européens restreignent de manière stricte les exportations d’armes aux deux belligérants afin de ne pas attiser le conflit, cette politique a également pour conséquence d’accroître la dépendance des adversaires à leurs grandes puissances protectrices, Turquie mais surtout Russie, qui exercent déjà une influence majeure sur les développements ou non-développements de la guerre.</p>
02
Historiquement, le caractère « gelé » de la guerre au Haut-Karabakh, autre moyen de désigner le rapport de forces favorable à l'Arménie, était assuré par deux éléments de dissuasion.
04
<p>INTRODUCTION<br />
UNE « COURSE AUX ARMEMENTS »<br />
UNILATÉRALE : LA SUPÉRIORITÉ<br />
MATÉRIELLE SOUS PERFUSION<br />
DE L'AZERBAÏDJAN<br />
LA PRUDENTE POLITIQUE<br />
D'EXPORTATION D'ARMES DE L’UE :<br />
MISE EN OEUVRE ET CONSÉQUENCE<br />
DE L’EMBARGO DE L’OSCE<br />
LE RÔLE DES ALLIANCES EXTÉRIEURES :<br />
UN CATALYSEUR DE LA REPRISE<br />
DES HOSTILITÉS<br />
CONCLUSION</p>
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01
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GRIP
01
06
3052428660011
GRIP
04
20161221
2016
02
WORLD