« Nul ne sera l'objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. »
Article 12 de la Déclaration universelle des droits de l’homme
« Everyone has their own number in the system that we operate under. We’re moving to a situation where your lives exist as information »
Pet Shop Boys, Integral
Les gouts et les couleurs sont affaires personnelles et ne se discutent pas. Mais à l’ère de l’information et du web 2.0, ils s’exposent, circulent, se valorisent et s’échangent, parfois « à l’insu de notre plein gré », contre rémunération. Des petits bouts de nous, de ce que nous aimons, de ce que nous disons, des endroits où nous nous rendons, des biens que nous achetons, sont dispersés, sur la toile, dans nos cartes de fidélité, dans les banques de données des sociétés de marketing ou dans les enregistrements des caméras de vidéosurveillance. Au risque d’une perte de soi.