Crise de la biodiversité, bouleversements climatiques, catastrophes sanitaires, pollution. L'homme subit gravement les conséquences des coups qu'il inflige à l'environnement. Pourtant, il ne cesse d'augmenter les dégradations inhérentes à son activité. L'exemple du loup, qui marque son retour en Europe occidentale depuis la fin du XXème siècle, permet de mettre en lumière ce déni de la nature au nom du souci économique. Les principes qui président à l'élimination du prédateur, représentant de la vie sauvage et pièce maîtresse des écosystèmes du Nord, sont dictés par la quête incessante du profit. Économie et écologie sonnent comme deux sciences sœurs, mais n'ont toujours pas pu être conciliées. Il est temps que tous se préoccupent d'environnement, via l'éducation, l'information et l'engagement citoyen. L'union sera indispensable pour la survie de l'humanité, vers un monde grandeur nature.